Un motoréducteur pneumatique à palette, comment ça marche ?

4 septembre 2017

Caractéristiques techniques moteur

Par leur souplesse et leur polyvalence, les moteurs pneumatiques répondent à des besoins très variés. Choisir le « bon » moteur est donc crucial pour obtenir le résultat escompté. Ce choix est facile une fois pris en compte quelques principes de base ...

Les motoréducteurs pneumatiques à palettes sont constitués d’une partie pneumatique et d’une partie réduction.

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#1 Partie pneumatique 

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Elle est constituée d’un cylindre appelé stator contenant un rotor excentré et fermé à ses deux extrémités par deux flasques. L’espace ainsi créé entre le stator et le rotor est en forme de croissant. Le rotor est doté d’encoches dans lesquelles vont évoluer librement des palettes. Lorsque le rotor est en rotation, la force centrifuge plaque les palettes sur la surface interne du stator fractionnant ainsi l’espace en plusieurs chambres de volumes différents.

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De l’air sous pression (de 4 à 6 bars habituellement) est injecté dans le moteur pneumatique par le point d’injection d’air. Il pénètre dans la chambre de compression qui est ainsi mise sous pression. Chaque paroi de cette chambre va être soumise à une force proportionnelle à sa surface.

Fonctionnement :

Les parois délimitées par les palettes de surfaces différentes vont être soumises à des forces différentes entrainant ainsi le rotor en rotation. Le volume de la chambre de compression va augmenter et l’air qui s’y trouve va se détendre. La chambre de compression suivante se trouve à son tour mise sous pression et le même phénomène se produit, permettant la rotation constante du rotor.

C’est cette succession de mises sous pression qui entraine le fonctionnement du moteur

Moteur réversible :

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Pour faire tourner le moteur dans l’autre sens, il suffit de positionner différemment le point d’injection de l’air sur le stator, on entraîne le rotor dans le sens inverse.

#2 Le réducteur

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Sous une pression de 6 bars, le rotor tourne à une vitesse de l’ordre de 10 à 20 000 tours minute (rpm) en fonction des moteurs. On utilise des réducteurs planétaires pour adapter le mouvement à l’application voulue.

On choisira le réducteur en fonction de l’utilisation finale du moteur. 

Choisir le réducteur en fonction de l’utilisation finale 

Ces réducteurs permettent de réduire la vitesse et augmenter le couple de sortie. Grâce à différents types de pignon, une multitude de combinaisons est possible donnant lieu à une large plage de vitesses et de couples.

Il est possible d’installer plusieurs étages de réduction, de 1 à 5 selon les gammes de moteurs pneumatiques.

Un moteur à air comprimé est totalement flexible

Pour une pression d’air donnée, il faut faire un compromis entre la vitesse et le couple. Lorsqu’il n’y a pas de charge appliquée au moteur, le couple est égal à 0 et la vitesse est donc maximale. Lorsque la charge appliquée augmente, le couple augmente et la vitesse diminue. Lorsque la charge appliquée est supérieure au couple maximal du moteur, celui-ci « cale » : on appelle ce couple maximal le couple de calage.  

Les moteurs pneumatiques peuvent donc être utilisés dans de nombreuses applications, avec des paramètres différents (couple / vitesse). La plupart des applications nécessitent des vitesses faibles et des couples élevés, mais il est possible d’augmenter la vitesse en modifiant le réducteur comme évoqué ci-dessus.

En plus des fonctionnalités presque infinies en termes de paramétrages, les moteurs pneumatiques s’adaptent également très facilement à vos environnements de travailavec des moteurs droits ou à renvois d’angle et également des options de commande à distance.

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Bruno Martin
Bruno Martin

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